Brune Poirson, secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique, a confirmé sur Franceinfo que le gouvernement voulait se laisser du temps pour mettre en route cette vignette « poids lourds ». « Il n'a jamais été question de mettre cette taxe en place l'an prochain. Nous avons dit en septembre que nous allons redéployer 300 millions d'euros pour l'entretien des infrastructures routières », a-t-elle expliqué. D’autres membres de la majorité ont aussi indiqué à la radio publique qu’il ne fallait rien précipiter et que dans l’état actuel des choses, instaurer cette vignette serait « suicidaire ».
Le principe de cette vignette avait été expliqué par Elisabeth Borne, la ministre des Transports. Il s’agit d’une taxe qui s’applique sur les camions étrangers traversant la France « sans financer les infrastructures » : « les poids lourds qui font le plein au Luxembourg ou en Belgique traversent la France, puis refont le plein en Espagne et n'ont pas payé la fiscalité sur les carburants ». Mais pas question de réveiller le spectre de l’écotaxe, et les automobilistes ne sont pas concernés par cette vignette. Malgré ces préventions, les fédérations de transporteurs sont vent debout contre ce dispositif ; pour la Fédération nationale des transports routiers (FNTR), il s’agissait de taxer « encore et encore le secteur routier ».
Cette taxe doit générer 500 millions d’euros de recettes, que l’État va devoir trouver ailleurs (ou y renoncer pour le moment). Le fruit de cette vignette devait financer la réparation d’infrastructures routières et des lignes ferroviaires. Brune Poirson indique que cette mesure fait partie d’un ensemble de solutions à l’étude. « Il y a une palette de solutions auxquelles il faut réfléchir », précise-t-elle.
Le principe de cette vignette avait été expliqué par Elisabeth Borne, la ministre des Transports. Il s’agit d’une taxe qui s’applique sur les camions étrangers traversant la France « sans financer les infrastructures » : « les poids lourds qui font le plein au Luxembourg ou en Belgique traversent la France, puis refont le plein en Espagne et n'ont pas payé la fiscalité sur les carburants ». Mais pas question de réveiller le spectre de l’écotaxe, et les automobilistes ne sont pas concernés par cette vignette. Malgré ces préventions, les fédérations de transporteurs sont vent debout contre ce dispositif ; pour la Fédération nationale des transports routiers (FNTR), il s’agissait de taxer « encore et encore le secteur routier ».
Cette taxe doit générer 500 millions d’euros de recettes, que l’État va devoir trouver ailleurs (ou y renoncer pour le moment). Le fruit de cette vignette devait financer la réparation d’infrastructures routières et des lignes ferroviaires. Brune Poirson indique que cette mesure fait partie d’un ensemble de solutions à l’étude. « Il y a une palette de solutions auxquelles il faut réfléchir », précise-t-elle.